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André Léo

Romancière, journaliste et féministe française
1824 - 1900




Biographie d'André Léo


Victoire Léodile Béra est née à Lusignan dans la Vienne. Son père est notaire à Lusignan, puis juge de paix à Gençay. Elle quitte la région en 1851 pour épouse Pierre-Grégoire Champseix, alors établi en Suisse.

A partir de 1862, pour toutes ses activités, elle prend le pseudonyme d'André Léo, constitué des prénoms de ses deux fils. Dans le camp des républicains, elle milite pour la cause féministe avec Elisa et Charles Lemonnier, Elisée et Elie Reclus et, un peu plus tard, Benoît Malon et Louise Michel. Après la mort de son mari, elle parvient à vivre grâce à ses romans, dont certains traitent de la femme et de l'éducation, ainsi qu'aux articles qu'elle publie.

En 1869, avec Élisée et Noémi Reclus, André Léo élabore le programme de la "Société de revendication des droits de la femme". La même année, elle publie "La Femme et les moeurs" en réponse aux thèses misogynes de Joseph Proudhon. En 1871, elle fonde avec Benoît Malon et d'autres militants, le journal de propagande socialiste "La République des travailleurs".

André Léo participe activement à la Commune de Paris où elle milite en faveur d'une démocratie non autoritaire et défend la liberté d'expression, même pour la presse réactionnaire. Elle publie des articles dans des journaux : La Sociale, La Commune, Le Cri du peuple. Parvenant à échapper à la répression de La Semaine Sanglante, elle s'exile en Suisse, puis en Italie.

André Léo écrit dans "Le Réveil international" de Jules Guesde et "La Révolution sociale" en défendant le principe d'autonomie et de liberté contre la ligne politique de Karl Marx. Après l'amnistie de 1880, elle ne revient en France que pour quelques brefs séjours.

André Léo tente sans succès de travailler pour un journal. Elle réalise jusqu'à sa mort une oeuvre considérable composée de romans, de contes, d'essais et de textes politiques.


Quelques oeuvres :
  • Une vieille fille (roman, 1851),
  • Un Mariage scandaleux (roman, 1860),
  • Les deux filles de Monsieur Plichon (1864),
  • Un divorce (roman, 1865),
  • La Femme et les Moeurs (1869),
  • Marianne (avant 1870),
  • Légendes Corréziennes (1870),
  • L'épousée du bandit (1879),
  • Le petit Moi (1892),
  • La famille Audroit et l'éducation nouvelle (1899).



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