Présentation de l'éditeur
De nombreux pays européens, la Grèce, le Portugal, lIrlande, lEspagne, voire la France, auraient, nous dit-on, vécu "au-dessus de leurs moyens". Parce quils ne taxent pas la fortune et le capital et quils ne luttent pas contre lévasion fiscale vers les paradis fiscaux, les gouvernements se sont effectivement lourdement endettés auprès des fonds de placement étrangers, mais aussi des banques européennes. Celles-ci ont des bilans fragiles. Elles ont créé trop de crédit par rapport à leurs dépôts et fonds propres. Elles ont été sauvées à lautomne 2008. Elles exigent de lêtre une seconde fois. Les politiques de rigueur budgétaire et de réduction salariale exigées par lUnion européenne, la BCE et le FMI sont socialement injustes. Elles enfoncent lEurope dans la récession. Se pose ainsi la question de lannulation des dettes publiques et dans la foulée celle de la socialisation des banques, BCE incluse. Certains plaident pour le rééchelonnement des dettes. Dans ce livre, cest leur dénonciation qui est défendue.
François Chesnais est professeur associé à lUniversité Paris 13. Économiste et militant, spécialiste de la globalisation financière et de ses effets, il est lauteur de la "Mondialisation du capital", paru chez Syros en 1994.
(*) Le prix est indicatif. Il a été relevé à un instant donné et peut varier dans le temps ou selon les rééditions. A confirmer auprès de votre distributeur habituel.
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