La Toupie 
 
Site sans publicité, ni cookies, ni IA
 
L'abus d'images animées est dangereux pour le cerveau
(Les objets temporels)



On en parle
(Boycott)


Un banal contrôle routier révèle un secret d'Etat impliquant le...

La citation du mois
(Historique)
"Le leader populiste dénonce toujours un système dont il est lui-même issu."
Matthieu Suquière
Qui sommes-nous ?
Questions/Réponses
Contact
Contribuer à La Toupie
La Toupie  >   Toupliographie   >   Quand le capitalisme perd la tête


 Toupliographie 

La bibliographie de la Toupie

Quand le capitalisme perd la tête

Joseph Stiglitz

Editeur : Fayard, Paris

Traduction : Paul Chemla.
2003 - 432 pages - 20,30 euros*
ISBN-13 : 978-2213616599


Présentation de l'éditeur Poursuivant le procès du libéralisme sans limites amorcé dans La Grande Désillusion, Joseph Stiglitz s’appuie cette fois sur son expérience de quatre ans en tant que conseiller économique principal du président Clinton pour répondre à une question centrale : comment, au tournant du troisième millénaire, est-on passé du prétendu "triomphe" du capitalisme à l’américaine - bien entendu surévalué et fondé sur des bases très incertaines, notamment l’effervescence boursière et tout ce qui s’ensuit (stock-options, tyrannie des actionnaires...) - à une chute retentissante ? Avec une clarté de propos remarquable et une attention constante aux mécanismes économiques les plus concrets, il aborde le phénomène de la bulle spéculative, la vague des déréglementations aux Etats-Unis - en particulier dans le domaine des télécommunications - et leurs conséquences, ou encore les scandales comptables, à commencer par le premier et le plus retentissant : le cas Enron. A l’occasion de cette plongée au coeur des centres de décision de la plus grande économie de marché du monde, l’auteur procède à la démolition des divers mythes qui étaient au fondement des politiques économiques des Etats-Unis, mais aussi de nombreux autres pays occidentaux, dans les années 1990 : la réduction du déficit ne relance pas l’économie ; l’impact des guerres sur cette dernière est négatif ; il n’y a pas de "héros" économiques (c’est la politique qui compte et non les hommes) ; la "main invisible" d’Adam Smith est invisible pour la bonne raison qu’elle n’existe pas ; la finance n’est pas la source de toute sagesse ; l’Etat n’est pas systématiquement mauvais...
Enfin, fort de ses observations, Stiglitz esquisse les grandes lignes d’un "idéalisme démocratique", vision d’avenir fondée sur un juste équilibre entre le marché et l’Etat, et sur des valeurs telles que la justice sociale (égalité des chances, priorité à l’emploi) ou encore le droit du citoyen à l’information.

Biographie de Joseph Eugene Stiglitz
Joseph Eugene Stiglitz est un économiste américain né le 9 février 1943 qui a reçut le "Prix Nobel" d'économie en 2001 (pour un travail commun avec George Akerlof et Michael Spence). Il est aujourd’hui l’un des plus célèbres économistes néo-keynésien et l'un des pères du nouveau keynésianisme. Il a acquis sa notoriété à la suite de ses violentes critiques envers le FMI et la Banque mondiale, émises peu après son départ de la Banque mondiale en 2000, alors qu'il y était économiste en chef.



(*) Le prix est indicatif. Il a été relevé à un instant donné et peut varier dans le temps ou selon les rééditions. A confirmer auprès de votre distributeur habituel.


Accueil     "Toupliographie"     Haut de page     Contact   Licence CC