Cet ouvrage, couronné par lAcadémie des sciences morales et politiques, est l'un des premiers livres faisant entrer l'écologie dans le champ de la politique. René Passet y aborde la question cruciale des rapports entre le capitalisme et l'écologie. Les idées qu'il développe se retrouvent très largement aujourdhui dans les discours sur le développement durable.
LEconomique, avec l'essor du capitalisme a étendu ses champs d'activité au point de mettre en péril la biosphère. La science économique se trouve de moins en mois adaptée au domaine de l'humain et, d'une manière générale, à "l'univers plus large de la matière vivante et inanimée la biosphère".
René Passet préconise une "prise en compte simultanée des lois relatives à léconomique, au vivant et au monde inanimé". Pour lui, il faut que l'économique soit "reconsidéré en fonction de son insertion dans un ensemble de mécanismes quil ne saurait bouleverser sans se détruire lui-même". Il est de la responsabilité des économistes de "pourfendre le fétichisme des choses mortes, pour participer à l'uvre de vie qui se poursuit à travers l'espèce humaine et peut seule donner un sens à l'acte de production".
René Passet, professeur émérite de sciences économiques à la Sorbonne, a été président du conseil scientifique de l'association ATTAC (Association pour une taxation des transactions financières pour l'aide aux citoyens). Il collabore régulièrement à la revue Transversales ainsi qu'au Monde diplomatique.
(*) Le prix est indicatif. Il a été relevé à un instant donné et peut varier dans le temps ou selon les rééditions. A confirmer auprès de votre distributeur habituel.
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