Présentation de l'éditeur :

Écoféminisme : le mot, longtemps peu connu en France, suscite désormais un grand intérêt. Il fait également l'objet de critiques. Des féministes s'inquiètent d'un amalgame des femmes et de la nature, et du risque d'essentialisme qu'il comporte. Des écologistes ne voient pas pourquoi les femmes seraient plus portées à s'occuper d'une écologie qui est l'affaire de tous.

On peut parler d'écoféminisme là où se rencontrent luttes écologiques et luttes des femmes, un peu partout dans le monde. Ces mouvements sont tellement divers qu'il est impossible de leur attribuer une doctrine unique. Mais ils ne sont pas le fruit du hasard : ils répondent à la double oppression qui frappe les femmes et la nature.

Enquêter sur ces mouvements conduit à étudier le cadre culturel et historique de cette double oppression. Les trois domaines concernés sont la nature, le social et la politique. Faire d'une association positive des femmes à la nature un objet de revendication et de lutte politique est au coeur de toutes les formes d'écoféminisme.


Catherine Larrère, professeur émérite à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, est spécialiste de philosophie morale et politique, et une spécialiste reconnue d'éthique environnementale. Après Les Philosophies de l'environnement (1997), elle a publié, avec Raphaël Larrère, Penser et agir avec la nature : une enquête philosophique (2015), Le Pire n'est pas certain. Essai sur l'aveuglement catastrophiste (2020), et dirigé un collectif, Les Inégalités environnementales (2017).


Définition de féminisme




(*) Le prix est indicatif. Il a été relevé à un instant donné et peut varier dans le temps ou selon les rééditions. A confirmer auprès de votre distributeur habituel.