Présentation de l'éditeur :
Le présidentialisme majoritaire de la Ve République française semble avoir vécu. Pourtant cette exception française résiste. Se dirige-t-on vers une cohabitation institutionnalisée par la volonté des électeurs ? Les destins du présidentialisme dépendent d'un retour à la responsabilité politique dont les formes nouvelles restent à inventer.
Alors que le présidentialisme ne s'est véritablement implanté dans aucun pays européen, il demeure en France. La majorité parlementaire est la base de ce régime et elle se définit pour ou contre le chef de l'Etat. La réforme du quinquennat a été faite pour que cette majorité soit pour le Président, pour éviter une cohabitation qualifiée de premier type. Mais si à l'occasion des prochaines élections on se trouvait de nouveau avec deux élections contraires, qu'en serait-il alors de cette forme de cohabitation de deuxième type voulue par les électeurs ? Le quinquennat, mesure de modernisation des institutions de la Ve République, engendrerait un parlementarisme orléaniste, une régression politique selon certains constitutionnalistes. Les destins du parlementarisme dépendent de plusieurs options déterminées par les acteurs : les électeurs, les partis, le Président.
Philippe Lauvaux est politologue, auteur dans la collection
"Droit politique et théorique" de :
"Les grandes démocraties contemporaines". Il est professeur (institutions politiques comparées) à l'Université de Bruxelles et à l'Université de Paris II - Panthéon Assas.
Définition de présidentialisme
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