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 Toupliographie 

La bibliographie de la Toupie

Le surcoût du capital :

la rente contre l'activité

Laurent Cordonnier.

Editeur : Presses Universitaires du Septentrion

Collection : L'économie retrouvée.
2015 - 184 pages - 22 euros*
ISBN-13 : 978-2757409084


Auteurs : Laurent Cordonnier, Thomas Dallery, Vincent Duwicquet, Jordan Melmiès, Franck Van de Velde.

Dans le sillage des analyses sur les "Trente piteuses", les auteurs proposent une définition et une mesure du surcoût du capital des années 1960 à la période actuelle. L'enjeu est notamment de critiquer l'emprise de la propriété sur l'entreprise et de la finance sur l'économie productive à travers son impact sur la consommation, l'investissement, la compétitivité et l'emploi.


Présentation de l'éditeur :

Le concept de financiarisation fait référence au rôle croissant des intermédiaires et des marchés financiers dans la transformation des institutions, des comportements et des objectifs des acteurs économiques (ménages, entreprises, institutions financières, État).

Dans cet ouvrage, nous montrons que la financiarisation, en promouvant une norme de rentabilité accrue, a élevé significativement le coût du capital pour les entreprises. L'emprise croissante de la finance sur l'entreprise est appréhendée ici à travers la définition de la notion de "surcoût du capital", notion à laquelle nous associons une mesure dont nous suivons l'évolution des années soixante à nos jours.

C'est au niveau du comportement d'investissement et de marge des firmes que se situe le point d'application directe du renforcement des exigences de rentabilité financière. Les effets sur la croissance et l'emploi sont quant à eux de deux ordres. L'augmentation du poids de la rente financière se traduit d'abord par une augmentation de la part des revenus financiers a priori défavorable à la consommation. Le principal effet dommageable de l'emprise accrue de la finance sur l'entreprise est cependant constitué par le ralentissement de l'accumulation du capital. Ce second "dégât collatéral" est lui-même double : moins d'investissement c'est d'abord moins de compétitivité et de croissance du pouvoir d'achat (effet-production), mais c'est aussi moins d'emploi (effet-demande). La période dite des "Trente piteuses" peut ainsi s'interpréter comme un nouvel épisode de la lutte entre la propriété et l'activité qui a animé toute l'histoire du capitalisme jusqu'à nos jours.




(*) Le prix est indicatif. Il a été relevé à un instant donné et peut varier dans le temps ou selon les rééditions. A confirmer auprès de votre distributeur habituel.


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