Comment détruire la réflexion et la créativité avec l'Education nationale

...ou l'art de fondre toutes les personnalités en une seule.

Si les capacités à mémoriser, calculer, analyser et synthétiser sont relativement développées, les activités créatrices sont toujours réduites à l'état d'option sans grande importance. La réflexion semble réservée aux littéraires de toute façon considérés comme sans avenir ! Qui plus est, la philosophie est globalement enseignée avec incompétence, c'est-à-dire sans ces dialogues nécessaires à sa réelle pratique.

Les activités manuelles sont réservées aux maternels, aux 'mauvais élèves' ou aux purs passionnés. Il faut attendre d'avoir passé la troisième, soit à peu près quinze ans, pour pouvoir commencer à personnaliser un peu son parcours.

Sans parler des cours d'éducation civique, vaste fumisterie incitant, sous prétexte de tolérance, à ruiner tout débat en clouant au pilori tous ceux qui souhaiteraient critiquer une opinion. Par le super pouvoir de la laïcité, impossible de déclarer que la religion pose problème par exemple.

Les cours d'histoire sélectionne l'étude de certains faits ou cultures (L'Egypte d'accord, mais pas les Aztèques... La Shoa, d'accord, mais aucun autre génocide... Les guerres, vite fait, mais uniquement avec des chiffres ! Pourquoi ces sélections ? Pourquoi empêcher une vision globale de l'histoire ? ) et la géographie n'implique aucune étude (et donc compréhension) d'une culture. Aucun lien entre les mathématiques et leurs implications théoriques ou même leur utilisation pratique. Les sciences sont survolées et dogmatiques. Les sports, centrés sur l'esprit de compétition, n'ont aucune approche ludique, de découverte ou de soin du corps. Il faut fonder une association pour jouer aux échecs ou aux jeux de rôle.

Bilan : à l'école, il est interdit de penser, de s'amuser, d'étudier ce qui nous intéresse ou de remettre en question une information.