Quelqu'un a t-il d'autres idées
pour changer les choses ?

On peut toujours se dire que les choses changeront d'elles-mêmes, par la force des choses pourrait-on même dire. Seulement nous aurions tous intérêt à ce qu'elles changent dans le bon sens. Or, c'est par où le bon sens ?
"Explique moi, Papa, c'est quand qu'on va où ?" demandait une petite fille, il y a déjà plus de vingt ans, à son papa chanteur, un certain Renaud Sechan.

Alors évidemment, l'éducation. Mais ne devrait-on pas commencer par définir d'abord où nous voulons aller ?
À moins que nous soyons aussi idiots que les Shadoks ; "Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller... et le plus vite possible".

Bien sûr que l'orthographe est importante, tout autant que les maths et tant d'autres choses, bien sûr que les classes ne devraient pas être surchargées, etc. etc. Les réformes s'empilent, chaque ministre veut changer les choses, du moins laisser une trace de son passage. Et pendant ce temps on peut toujours rêver d'une école qui, au lieu de bourrer des petits crânes de choses indigestes, de les formater pour qu'ils rentrent bien dans le moule..., formerait des enfants à réfléchir par eux-mêmes, participant ainsi à en faire de véritables citoyens. Seulement il s'agirait là d'une véritable révolution, culturelle.

Et puis il y a tout de même l'urgence. Peut-être que tout le monde n'en est pas parfaitement conscient, la faute à ce satané syndrome de l'autruche, mais la maison brûle, comme disait Chichi. Et nous regardons ailleurs. Normal, puisque jusque-là tout va bien... du moins pour beaucoup de monde. Cependant il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir que nous allons dans le mur, toujours plus vite. Sortons la tête du trou et regardons toutes ces courbes de croissances, de productions de bagnoles, de vols aériens, de consommations diverses, d'émissions de CO2, des températures, de la montée du niveau de la mer, etc. etc. sans parler de la population. Et en même temps, comme dit l'autre, il y a des courbes qui baissent, la chute de la biodiversité, particulièrement inquiétante, le QI aussi, dit-on. Mais en tous cas le niveau actuel n'est pas au top.

La solution passerait évidemment par l'éducation, seulement nous sommes bien en droit de penser qu'il est probablement trop tard pour éviter le crash. Il y a un proverbe chinois qui dit "Si tes projets portent à un an, plante du riz ; à vingt ans, plante un arbre ; à plus d'un siècle, développe les hommes."

J'ai bien peur que la seule chose que nous puissions faire c'est de limiter les dégâts. Et là tous les efforts seront les bienvenus, chacun à sa façon peut participer à ce travail. Apprendre à lire et à écrire correctement, que ce soit à des gamins ou des adultes, ou personnellement, apprendre les sciences, apprendre à réfléchir et développer l'esprit critique, tout ça afin de mieux comprendre le monde... c'est ça l'éducation. Après, il reste à parier qu'en période de grande crise un peuple éduqué se comporte mieux qu'un peuple d'andouilles.

Bon, je m'arrête là moi aussi, je ne voudrais surtout pas vous saper le moral.