La Toupie 
 
Site sans publicité, ni cookies, ni IA
 
L'abus d'images animées est dangereux pour le cerveau
(Les objets temporels)




Un banal contrôle routier révèle un secret d'Etat impliquant le...

La citation du mois
(Historique)
"Le leader populiste dénonce toujours un système dont il est lui-même issu."
Matthieu Suquière
Qui sommes-nous ?
Questions/Réponses
Contact
Contribuer à La Toupie
  La Toupie  >  Citations  >  par thèmes  >  Travailleur > 2/2

Tourpilles
Recueil de citations


Travailleur

Page 2 / 2



"Les travailleurs n'ont pas de patrie."
Karl Marx - 1818-1883

"Face au chômage, la solution de la sagesse, c'est que les travailleurs travaillent moins."
Pierre Mauroy - 1928-2013 - Discours à Cambrai, 11 Juin 1981

"La grève, un chantage ? L'a-t-on assez souvent entonné, cet odieux refrain, dans tous les partis conservateurs ! La grève n'est un plaisir pour personne. Et elle atteint d'abord ceux qui n'ont plus que ce moyen-là pour défendre leur droit de vivre. La perte de salaire, la crainte du chômage, l'angoisse au foyer de chacun, la gêne pour tous, le danger d'être mal compris par d'autres catégories de travailleurs, tout cela il faut que les grévistes le supportent, tandis que les maîtres de l'appareil de production spéculent sur la lassitude engendrée par tant de misère."
François Mitterrand - 1916-1996 - La Paille et le Grain, 1975

"Le salaire du travailleur ne dépasse guère sa consommation courante et ne lui assure pas le salaire du lendemain; tandis que le capitalisme trouve dans l'instrument produit par le travailleur un gage d'indépendance et de sécurité pour l'avenir."
Pierre-Joseph Proudhon - 1809-1865 - Qu'est-ce que la propriété ?, 1840

"L'efficacité de la répression dans les régimes prétendument démocratiques tient d'abord à l'usage limité et proportionnel qui en est fait : trop de répression, ou une répression trop brutale en regard des faits reprochables aux dissidents que nous sommes, délégitimerait un régime supposé au service de tous et garant des libertés de chacun. Pour ne pas avoir à employer trop souvent la répression, le régime se livre à un travail permanent de légitimation de ses institutions, y compris répressives, qui vise à dissuader a priori la dissidence active. Des logiques inhérentes à l'économie de marché y concourent déjà : la précarisation des travailleurs, qui ne laissent guère de temps pour réfléchir, l'incitation permanent à la consommation, qui alimente l'endettement des ménages et les contraint à penser d'abord aux échéances à rembourser avant la contestation."
Xavier Renou - Petit manuel de désobéissance civile, 2009

"Supposons qu'à un moment donné, un certain nombre de personnes sont embauchées dans une manufacture d'épingles. Elles font autant d'épingles qu'il en faut dans le monde entier, en travaillant, disons, huit heures par jour. Quelqu'un met au point un moyen de faire deux fois plus d'épingles avec le même nombre d'hommes. Mais les épingles sont déjà si bon marché que l'on pourrait difficilement en baisser le prix. Dans un monde sensé, toute personne impliquée dans la fabrication d'épingles choisirait de travailler quatre heures au lieu de huit, et tout irait comme avant. Mais dans le monde réel, cela serait perçu comme démoralisant pour les travailleurs. Les hommes travaillent donc toujours huit heures, il y a trop d'épingles, des employeurs font faillite, et la moitié des ouvriers perdent leur emploi. Au bout du compte, la quantité totale de loisir dans ce cas est la même que dans l'autre, sauf que la moitié des hommes sont complètement oisifs, tandis que les autres sont encore surchargés de travail. Dans cette perspective, il est certain que ce loisir subi sera partout cause de misère au lieu d'être une source de bonheur universelle. Que peut-on imaginer de plus absurde ?"
Bertrand Russell - 1892 - 1970 - Eloge de l'oisiveté

"Le capital financier ne peut prélever l'impôt du sang ; mais il peut comme un Etat, envahir, prendre le contrôle de nouveaux territoires et donner à ses acteurs un sentiment de puissance s'il jette à la rue des centaines ou des milliers de travailleurs en délocalisant leur usine. La mentalité du capitalisme financier est intrinsèquement violente et violeuse. Autrefois composante mineure, elle devient majoritaire au sein du capitalisme français."
Emmanuel Todd - Né en 1951 - Après la démocratie, 2008

"La civilisation se mesurera aux mois de vacances que les travailleurs arracheront aux patrons."
Maurice Toesca - 1904-1998

"Par-dessus tout, irréductiblement, la morale révolutionnaire condamne la servilité à l'égard de la bourgeoisie et la hauteur à l'égard des travailleurs, c'est-à-dire un des traits les plus profonds de la mentalité des pédants et des moralistes petits-bourgeois."
Léon Trotski - 1879-1940 - Leur morale et la nôtre

"Mais le pire attentat, celui qui mériterait peut-être d'être assimilé au crime contre l'Esprit, qui est sans pardon, s'il n'était probablement commis par des inconscients, c'est l'attentat contre l'attention des travailleurs. Il tue dans l'âme la faculté qui y constitue la racine même de toute vocation surnaturelle. La basse espèce d'attention exigée par le travail taylorisé n'est compatible avec aucune autre, parce qu'elle vide l'âme de tout ce qui n'est pas le souci de la vitesse. Ce genre de travail ne peut pas être transfiguré, il faut le supprimer."
Simone Weil - 1909-1943 - Conditions premières d'un travail non servile, 1942

"Héritières de l'histoire de l'économie sociale, les SCOP sont des entreprises autonomes, dont le capital est détenu par les salariés qui décident ensemble de leur avenir sur la base de la règle "une personne = une voix". Les SCOP sont porteuses d'un autre partage de la valeur ajoutée, favorable aux travailleurs et au développement à long terme, et d'une autre vision des relations de travail, moins hiérarchiques."
Manifeste Utopia - Avant propos d'André Gorz, 2008



>>> Retour page 1 des citations : Travailleur



Accueil     Citations     Haut de page     Contact   Licence CC