Présentation de l'éditeur :
La démocratie participative s'est imposée comme le principal remède à la crise de notre démocratie représentative. De la plus petite commune rurale au plus haut sommet de l'État, chaque institution y va de son dispositif : conventions citoyennes, budgets participatifs, ou autres consultations en ligne. Cette injonction participative mérite pourtant d'être questionnée.
Les outils mis en place depuis deux décennies ne corrigent pas les limites de la démocratie représentative : abstention, déficit de représentativité des élus, centralisation du pouvoir... Le Grand Débat et la Convention citoyenne pour le climat en sont l'illustration. Loin de redonner du pouvoir aux citoyens, ces expériences ont surtout fait la preuve de leur impuissance à transformer le système politique.
Il est aujourd'hui nécessaire de mettre un coup d'arrêt à cette fuite en avant participative dont les fausses promesses ne font qu'accroître la défiance des citoyens. L'urgence n'est pas de (faire) participer, mais de démocratiser l'action publique en mettant fin à la surdité des institutions et en redistribuant l'accès au débat démocratique.
Manon Loisel et
Nicolas Rio sont tous les deux politistes et enseignants à Sciences Po. Au sein de l'agence
Partie Prenante qu'ils ont cofondée en 2017, ils ont un pied dans le conseil et un autre dans la recherche. Leurs travaux portent sur la gouvernance locale et sur le partage des rôles entre élus, citoyens et administrations.
Définition de démocratie participative
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