Présentation de l'éditeur :
Le Medef rêve d'un salarié totalement flexible, soumis, sans protection. Ce rêve avance sous le masque souriant du "consensus" et du "dialogue social" entre "partenaires sociaux". Il convient de dévoiler ce subterfuge.
La négociation collective est et demeure une source indispensable, essentielle au droit du travail. Mais lorsqu'on prétend la substituer à la loi et aux grandes protections du droit du travail, ce n'est plus de dialogue mais de destruction qu'il s'agit.
Cette tendance à la vampirisation de la loi par la négociation collective a déjà permis que de nombreux salariés ne sachent même plus, d'une semaine sur l'autre, à quels horaires ils vont travailler.
Aujourd'hui, il est question de poursuivre, voire de parachever, ce mouvement et d'autoriser la destruction non plus seulement des rythmes de travail et de vie, mais la destruction par accord collectif de la représentation du personnel, du droit du licenciement, et finalement de l'ensemble du droit du travail.
Cette "Note de la Fondation Copernic" a pour objectif d'ébaucher les voies d'une contre-offensive et de redonner toute sa place au débat démocratique sur les droits des salariés.
Les auteurs : Josepha Dirringer, Emmanuel Dockès, Guillaume Etiévant, Patrick Le Moal, Marc Mangenot
Josepha Dirringer est maître de conférences en droit à l'Université Rennes I.
Emmanuel Dockès est professeur de droit à l'Université Paris-Ouest Nanterre.
Guillaume Etiévant est expert auprès des comités d'entreprise. Patrick Le Moal est ancien inspecteur du travail.
Marc Mangenot est économiste et sociologue.
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Le prix est indicatif. Il a été relevé à un instant donné et peut varier dans le temps ou selon les rééditions. A confirmer auprès de votre distributeur habituel.