Première parution en 1970.
Traduit de l'anglais par Louis Évrard.
Présentation de l'éditeur :
"Source d'inspiration pour les tâcherons du savoir, exemple de sagesse froide - ni la mesure de Tocqueville ni l'indignation tempétueuse de Marx -, l'oeuvre de Thorstein Veblen apprend à discerner, au-delà de l'accoutumance à la vie quotidienne, la comédie humaine, la rivalité puérile des adultes en quête d'argent, de gloire et de prestige, jamais capables d'atteindre un but qui fuit à mesure qu'ils en approchent puisque ce but se définit non pas en soi mais par rapport aux conquêtes des autres." (Raymond Aron).
Sommaire :
- La rivalité pécuniaire
- Le loisir ostentatoire
- La consommation ostentatoire
- Les aspects pécuniaires du niveau de vie
- Les règles pécuniaires du bon goût
- L'habillement, expression de la culture pécuniaire
- L'exemption de l'industrie et le conservatisme
- La conservation des traits archaïques
- Survivance moderne de la prouesse
- La foi en la chance
"Le désir de disposer d'un plus grand confort et de se mettre à l'abri du besoin, voilà un mobile qui se trouve à tous les stades du processus d'accumulation dans une société industrielle moderne; toutefois, ce qu'on peut appeler à cet égard le niveau de suffisance est à son tour profondément affecté par les habitudes de rivalité pécuniaire."
(Thorstein Veblen)
Thorstein Veblen (1857-1929) a enseigné à Chicago, à Stanford, à New York non sans déboires, à cause de ses idées et de sa vie peu conformiste. Il a exercé une grande influence sur la pensée économique et sociale avant et après la Crise : Roosevelt lui-même passe pour avoir été marqué par la lecture de Veblen.
(*) Le prix est indicatif. Il a été relevé à un instant donné et peut varier dans le temps ou selon les rééditions. A confirmer auprès de votre distributeur habituel.
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