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Eviter les pièges de la pensée : Les biais cognitifs


Biais de stabilité




Le biais de stabilité (parfois appelé les attachements insoupçonnés) est le fait de considérer une information, une référence chiffrée ou un pourcentage de probabilité comme indiscutable et être persuadé qu'il ne faut pas s'en écarter. C'est une façon de rejeter les hypothèses ou les scénarios improbables, notamment en matière de sécurité. La pire situation n'étant donc pas envisagée, rien n'est prévu si elle se produit. Ce jour-là, une catastrophe peut arriver avec des conséquences tragiques.

Exemples :
  • le mur de protection de la centrale de Fukushima conçu en se basant sur les statistiques de tsunamis depuis 1960, soit 6 mètres de haut au maximum. Celui du 11 mars 2011 faisait 14 mètres. Il n'a pas été tenu compte de ceux de 1933 (28 mètres) et de 1896 (38 mètres).
  • la marée noire dans le golfe du Mexique en 2010. La plate-forme pétrolière utilisée par BP pour forer à des profondeurs encore jamais atteintes a explosé. Or il n'y avait qu'une chance sur 1 million pour qu'un tel accident survienne, selon Tony Hayward le Directeur général de BP à ce moment-là.

Le biais de stabilité de la mémoire humaine

Appliqué aux informations stockées dans notre cerveau, le "biais de stabilité" est la tendance à considérer que la mémoire est stable dans le temps, que la mémoire du moment présent sera la même dans le futur, sans tenir compte des différentes sélections qui ont lieu avec le temps. C'est aussi sous-estimer la nécessité de l'apprentissage dans les processus complexes et souvent peu intuitifs de la mémorisation.
Par exemple, les gens ne parviennent pas à prédire qu'ils vont apprendre de futures possibilités d'études. Ils sont également incapables de prédire que, dans le futur, ils vont oublier avec l'effet du temps.

Ce biais semble avoir pour origine l'incapacité d'apprécier les influences extérieures sur la mémoire ainsi qu'un défaut d'évaluation de la différence des conditions présentes lors de l'apprentissage et lors d'un test.


    >>> Citation :
      "Il n'y a rien de négatif dans le changement, si c'est dans la bonne direction."
      sir Winston Leonard Spencer Churchill - 1874-1965

    >>> Sources


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