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Eviter les pièges de la pensée : Les biais cognitifs
Biais d'appariement
L'appariement est le fait d'apparier, de grouper, d'associer, d'assortir par paires. En psychologie, un exercice d'appariement est, dans une épreuve de type QCM, un exercice où l'on doit relier des paires par un trait entre deux listes de mots rangés en colonnes.
Le biais d'appariement est l'un des biais du raisonnement déductif qui consiste à se focaliser sur des éléments cités dans l'énoncé de la question. Certes, cela peut s'avérer souvent utile car ce qui est indiqué dans l'énoncé est pertinent mais, dans certains cas, cela peut aussi induire en erreur.
Ce biais a été illustré à l'aide de situations-pièges en 1966 par le psychologue Peter Cathcart Wason (1928-2003) qui a proposé une tâche de sélection, dite de Wason, à quatre cartes, ainsi qu'en 1972 par Jonathan Evans qui a proposé une épreuve de psychologie cognitive, révélant selon lui un biais d'appariement perceptif.
Depuis, d'autres analyses statistiques plus poussées ont remis en cause la notion de biais d'appariement en montrant que les erreurs pouvaient s'expliquer par une mauvaise compréhension des consignes de l'épreuve, ce que tendent à expliquer les meilleurs résultats obtenus par les sujets si l'on remplace une formulation abstraite de la question par une mise en situation plus concrète.
On appelle parfois biais d'appariement, la propension qu'ont les personnes qui se ressemblent à interagir entre elles, ce qui peut conduire à une surestimation des effets de leurs relations sociales.
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